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samedi 2 septembre 2017

Marie Médiatrice de toute grâce



On fêtait Marie Médiatrice le 31 août (8 mai en Valais et dans le diocèse de LGF). Nous pouvons en ce samedi nous rappeler un passage de Lumen Gentium où ce titre de Marie est mentionné, ce qui en permettra peut-être un jour un développement explicite et liturgique plus conséquent. Alphonse de Liguori l'avait en haute estime, sans parler de Marthe Robin. On retrouve ce titre dans les bouches de Jean-Paul II et de Jean-Paul II  mais semble-t-il, pas du pape François.

62. Marie, Mère de la grâce

À partir du consentement qu’elle apporta par sa foi au jour de l’Annonciation et qu’elle maintint sous la croix dans sa fermeté, cette maternité de Marie dans l’économie de la grâce se continue sans interruption jusqu’à la consommation définitive de tous les élus. En effet, après l’Assomption au ciel, son rôle dans le salut ne s’interrompt pas : par son intercession multiple, elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre salut éternel [185]. Son amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n’est pas achevé, et qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves, jusqu’à ce qu’ils parviennent à la patrie bienheureuse. C’est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoquée dans l’Église sous les titres d’avocate, auxiliatrice, secourable, médiatrice [186], tout cela cependant entendu de telle sorte que nulle dérogation, nulle addition n’en résulte quant à la dignité et à l’efficacité de l’unique Médiateur, le Christ [187] .

Aucune créature en effet ne peut jamais être mise sur le même pied que le Verbe incarné et rédempteur. Mais tout comme le sacerdoce du Christ est participé sous des formes diverses, tant par les ministres que par le peuple fidèle, et tout comme l’unique bonté de Dieu se répand réellement sous des formes diverses dans les créatures, ainsi l’unique médiation du Rédempteur n’exclut pas, mais suscite au contraire une coopération variée de la part des créatures, en dépendance de l’unique source.


Ce rôle subordonné de Marie, l’Église le professe sans hésitation ; elle ne cesse d’en faire l’expérience ; elle le recommande au cœur des fidèles pour que cet appui et ce secours maternels les aident à s’attacher plus intimement au Médiateur et Sauveur. 




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