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jeudi 12 mai 2016

Pour ne pas oublier le Liban

Le Liban, c'est un million et demi de réfugiés 1/3 de sa populations, un vivre ensemble profondément blessé par les guerres, des voisins encombrants à grosses semelles, un pays martyrisé par les décisions géostratégiques d'une superpuissance. Elle porte la responsabilité de l'effondrement de la présence chrétienne en Orient. Mais il reste l'espérance et le témoignage de ceux qui restent encore, ainsi que leur fierté. Un libanais ne vous demande jamais la charité, mais la justice et de prendre nos responsabilités. Un pays qui tient avec des bouts de gouvernements, des banquiers un peu spéciaux, parfois très spéciaux, des services publics catastrophiques, des communautés divisées, mais un pays qui veut vivre. Merci au patriarche Bechara Raï pour ses lignes qui nous aident à entrer dans le coeur du pays et de ses communautés. Il ose dire ce que personne n'ose et appeler chacun à son devoir. L'Eglise ce n'est pas que le Vatican et les monsignore de Curie, lieu lui aussi mystérieux que l'Orient et même encore plus... et qui ne comprend pas toujours. 
Un patriarche au coeur de l'unité de son pays... Grands mots, mais j'ai apprécié le livre, on y fait bon nombre de découvertes et il donne l'occasion de tant de rappels. Il fut un temps où Beyrouth était entièrement chrétienne.

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