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vendredi 22 avril 2016

Le rôle du silence dans la communication


A partir du XVIe siècle, la jacinthe est la fleur de la prudence,
et le symbole de la miséricorde de la Vierge. 

La communication, art entre les arts, qui joue de l'émotion, de la sélection des images, de la manipulation et d'un petit pourcentage d'information dispose aussi d'une arme efficace, celle du silence. Un bel exemple nous est donné avec le DPI. Nous n'avons presqu'aucune information sur le sujet, sinon de manière fermement modérée de la part de notre épiscopat. Au vu de l'obscurcissement des consciences peuvent-ils faire plus? Pourquoi pas! Lors de la votation constitutionnelle, on nous a joué un aimable "prémices" au menuet qui devait être lancé pour le réferendum. C'est cela l'important, nous disait-on. Maintenant, il y a une invitation implicite à la plus grande prudence pour éviter de provoquer d'inutiles blessures.
Bien évidemment, la majorité des membres et sympathisants de partis chrétiens ne se prononcera pas dans les urnes en bons Ponce Pilate... Silence. C'est pas nous qui avons décidé.
Que dit-on à propos du péché dans le "Je confesse" ? En pensée, par parole et par omission (un bon sujet d'approfondissement à l'occasion à propos des décisions politiques). Et puis nous sommes dans l'année de la Miséricorde, et on célèbre bien. Ne poussons pas le cynisme trop loin. Et contentons-nous simplement pour agrémenter nos pensées politiquement incorrectes d'une situation usée : Le silence était dans la tombe et regardait Caïn... Chez Victor Hugo, certes, mais aujourd'hui, il y a la télé, internet, les jeux en 3d et la pensée unique.

Evêques Suisses

Oui à l’être humain, non au diagnostic préimplantatoire

Suite à la révision de la Constitution fédérale de 2015, la population suisse se prononcera le 5 juin lors d’une votation fédérale au sujet de la révision de la Loi sur la procréation médicalement assistée. Selon les nouvelles dispositions, les conditions en vue d’autoriser un diagnostic préimplantatoire (DPI) doivent être régularisées. Les évêques sont d’avis que les dispositions de ce projet de loi ne respectent pas la dignité inaltérable de l’être humain. C’est pourquoi ils rejettent cette modification de la Loi sur la procréation médicalement assistée. Avant la votation, la Commission de bioéthique de la CES diffusera une prise de position détaillée à ce sujet.

Liens : Commission de bio-éthique ; article TDG ;

P.S. Rappel : Une indulgence ne peut jamais être vendue (petit enclin devant Luther) ni obtenue de manière anticipée... même en cette année de la miséricorde.

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