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vendredi 12 février 2016

Qui t’a institué chef et juge sur nous ?



Office des lectures
1ère lecture : Exode 2,1-22

11 Or vint le jour où Moïse, qui avait grandi, se rendit auprès de ses frères et les vit accablés de corvées. Il vit un Égyptien qui frappait un Hébreu, l’un de ses frères.
12 Regardant autour de lui et ne voyant personne, il frappa à mort l’Égyptien et l’enfouit dans le sable.
13 Le lendemain, il sortit de nouveau : voici que deux Hébreux se battaient. Il dit à l’agresseur : « Pourquoi frappes-tu ton compagnon ? »
14 L’homme lui répliqua : « Qui t’a institué chef et juge sur nous ? Veux-tu me tuer comme tu as tué l’Égyptien ? » Moïse eut peur et se dit : « Pas de doute, la chose est connue. » 
15 Pharaon en fut informé et chercha à faire tuer Moïse. Celui-ci s’enfuit loin de Pharaon et habita au pays de Madiane. Il vint s’asseoir près du puits. 

Les débuts de l'Exode sont une sorte d'accumulation de malheurs, de brutalité, de violence, de meurtres et de trahisons.
Mais la libération du peuple de Dieu a commencé par un geste de compassion et de miséricorde, celui de la fille de Pharaon. Touchée jusque dans ses entrailles par cet enfant abandonné.
Plus tard, Moïse a voulu user de la force devant le malheur du Peuple dont il est issu. Puis, il se voit interpellé, alors qu'il voulait bien faire, par une question de fond et il va être trahi et renié. Le mouchardage vient d'un israélite, c'est évident. Les Pères disent que la situation par laquelle passe Moïse est une préfiguration du Christ devant Pilate, renié par son Peuple (poussé par des meneurs bien sûr). Moïse part au désert et va y recevoir sa mission de Dieu.

Et nous, quelle est notre mission?
Pour quelle libération?
Face à quelles trahisons?
A quels abandons?
A quelles lâchetés?
A quelles haines fratricides?
A quelles limites de notre part?
Comment réagissons-nous?
Avec quelle Miséricorde?

Fuir au désert pour rencontrer Dieu, recevoir notre mission, ou nous la rappeler et être au final configurés au Christ, par sa grâce seule et la poursuivre au-delà de la mort, jusqu'au jour de la Résurrection.

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