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lundi 28 décembre 2015

LesSaints Innocents


Lectures de la messe du jour
1ère lecture : « Le sang de Jésus nous purifie de tout péché » (1 Jn 1, 5 – 2, 2)
Psaume : Ps 123 (124), 2-3, 4-5, 6a.7cd-8
R/
Comme un oiseau, nous avons échappé
au filet du chasseur.
Evangile : « Hérode envoya tuer tous les enfants de Bethléem » (Mt 2, 13-18)

Deux fois déjà, nous avons rencontré le témoignage du sang depuis Noël. Le 26 décembre avec saint Etienne, et aujourd'hui, les saints Innocents. Pour ces derniers spécialement, qui ne dirait qu'il a une incompréhension certaine. Pourquoi Dieu n'a-t-il pas empêché celà? Pourquoi est-Il apparemment resté silencieux, laissant la liberté de l'homme aller jusque là? Une réponse simplement globale n'efface-t-elle pas les souffrances individuelles de ces enfants et de ces mères? Il a pris sur lui nos misères et nos souffrances. Qui est-Il donc et qu'a-t-il à nous dire pour nous laisser aller jusque là? Hérode, déjà avancé en âge et paranoïaque, a eu peur d'un petit enfant, lui qui avait des troupes à son service, lui qui a rebâti le Temple. Il n'échappera pas à la mort très peu de temps après, en - 4 av. J-C. Faut-il être profondément malade pour avoir ainsi peur d'un petit enfant, à son âge?
Nous pouvons porter dans notre prière aujourd'hui tous les enfants qui ne sont pas respectés dès leur conception, ceux qui sont éduqués pour devenir violents. Ceux qui sont abandonnés, qui sont maltraités, traités en marchandise, ceux qui doivent fuir pour éviter la mort, ceux qui sont victimes d'abus. Les images d'enfants réfugiés ont ému chacun. Que dire de ceux victimes de la guerre et des bombardements, des marchands d'armes qui améliorent les rentrées des Etats?
Que dire aussi des anciennes nations d'Occident qui ont peur des plus jeunes et veulent à tout prix diminuer leur natalité?
Les enfants sont mentionnés à plusieurs reprises dans la règle de saint Benoît. Les usages mentionnés différaient avec ceux d'aujourd'hui et seraient parfois mal compris en notre temps. L'antiquité avait des conceptions en matière d'éducation qui feraient frémir. Le saint Abbé Benoît, était en tout plus pondéré et n'acceptait pas les excès. "Un sentiment naturel d'humanité nous porte à l'indulgence envers ces deux âges, la vieillesse et l'enfance. Il est bon pourtant que l'autorité de la Règle intervienne en leur faveur." RSB

Nous relirons avec profit le discours du Pape François à l'ONU.

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