Rechercher dans ce blog

lundi 21 décembre 2015

Avec un taureau de trois ans.


Durs les sacrifices... lecture de demain matin, Anne vient avec un taureau de trois ans pour l'offrir en sacrifice. Toute une problématique pour nos contemporains. Mais quelle bête! A 4 ans encore plus puissante.

En attendant goûtons saint Augustin :

1. Je célébrerai le nom du Seigneur dans mes cantiques, je le glorifierai de mes louanges».
16. « Et cela plaira au Seigneur». Mes louanges lui plairont : « Bien plus que le jeune taureau qui commence à montrer des ongles et des cornes 2».   Ce sacrifice de louanges lui sera plus agréable que celui d'un jeune taureau. « Le sacrifice de la louange me glorifiera, et telle est la voie dans laquelle je montrerai le salut de Dieu. «Immolez au Seigneur un sacrifice de louanges, et rendez au Très-Haut vos hommages 3». Donc je louerai le Seigneur, et cela lui sera plus agréable que l'offrande d'un jeune taureau qui commence à montrer des cornes et des ongles. La louange qui s'exhalera de ma bouche, plaira au Seigneur, bien plus qu'une grande victime immolée sur ses autels. Faut-il parler des ongles et des cornes de ce jeune taureau? Tout homme qui est bien armé, qui est riche en louanges de Dieu, doit avoir des cornes pour secouer son antagoniste, et des ongles pour soulever la terre. Vous savez ce que font les jeunes veaux qui se développent, et qui acquièrent en grandissant l'audace des taureaux; car ici le mot jeune désigne une vie nouvelle. Si donc un hérétique vient à vous contredire, qu'il soit secoué. Un autre ne contredit point, mais il a des inclinations abjectes et terrestres, qu'il soit soulevé par vos ongles. Donc, plus que ce jeune taureau, ma louange doit vous plaire, cette louange qui doit succéder à mon indigence et à mon affliction, alors que je serai dans l'éternelle société des anges, où il n'y aura plus ni adversaire à combattre, ni paresseux à soulever de la terre. (Augustin, Discours sur les Psaumes. 68)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire