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samedi 10 octobre 2015

Politique et vocabulaire

On l'aura compris la violence verbale est à la mode électorale politique en Amérique et en France. Les citations polémiques doivent être bannies aujourd'hui dans l'hexagone, dit-on. Il ne faut plus parler de races, mais de types, suite à un revirement scientifique qui paraît admettre le monogénisme.  Le temps de la "karchérisation", des "casse-toi" et des "sans-dents" est passé. Nous pourrions nous demander de manière générale si cette violence verbale n'est pas un signe alarmant de la distance des élus avec leur électorat, car dans notre démocratie helvétique et locale, selon les médias, d'autres usages prévalent. Qu'il y ait de la mauvaise éducation, c'est incontestable. Cela ne veut pas dire que le combat ne soit pas âpre en nos contrées pacifiques. Toutefois, reconnaissons que la grossièreté sommeille en chaque personne humaine, même chez les dames
Le mot de race voulant être prohibé par certains politiques, comment approcher la  question des rois Mages à l'Epiphanie? Et l'Apocalypse? "Après cela, j’ai vu une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, en vêtements blancs, avec des palmes à la main." (Apocalypse 7) Sed contra il est juste reconnaître que le terme de descendance a été préféré dans le Magnificat qui passera bientôt (5 ans) dans la liturgie. Le sujet est en suspens. L'homme, la femme, le juif, le grec... nous sommes un dans le Christ.
Un autre type de distinction?  S'il en était une basée sur la langue, que de difficultés aussi, par exemple avec le chinois et le coréen. Le Synode, tour de Babel problématique, s'est résolu à n'utiliser que le français, l'italien, l'anglais et allemand, langues occidentales.

Quant au sujet de la famille, que de ddifférences. Il est certain qu'il y aurait beaucoup à dire à ce sujet en politique. Mais est-ce nécessaire? Le terrain pastoral est là en friche, un véritable roncier. Le parcours est à risque surtout en ces milieux depuis toujours. Il suffit de faire mémoire d'Henri VIII et d'Anne Boleyn ainsi que de la vie familiale des présidents en France. On y perd la tête. Ne parlons même pas des doctrines politiques en ce domaine, du gender au respect de la vie, pardon de l'écologie intégrale. Le Synode a tâté le terrain semble-t-il.

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