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lundi 17 août 2015

L'Assomption de Marie



SOLENNITÉ DE L’ASSOMPTION DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE
PAPE FRANÇOIS
ANGELUS
Place Saint Pierre, Samedi, 15 août 2015
Traduction personnelle rapide (Italien)

Chers frères et sœurs, bonjour et bonne fête de Notre-Dame.

Aujourd'hui, l'Eglise célèbre l'une des fêtes les plus importantes dédiées à la Vierge Marie, la fête de son Assomption. A la fin de sa vie terrestre, la mère du Christ est montée au ciel avec son corps et son âme, elle est, dans la gloire de la vie éternelle, en pleine communion avec Dieu.

L'Évangile d'aujourd'hui ( Lc 1,39-56) nous présente Marie qui, immédiatement après la conception de Jésus par la puissance du Saint-Esprit, est allé voir sa cousine Elisabeth, aussi miraculeusement en attente d’un fils. Lors de cette rencontre pleine de l'Esprit Saint, Marie exprime sa joie avec le cantique du Magnificat, parce qu'il exprime pleinement l'importance des grandes choses qui se déroulent dans sa vie: par son entremise ont été réalisées toutes les attentes de son Peuple.
Mais l'Évangile nous montre aussi quelle est le motif le plus vrai de la grandeur de Marie et de son bonheur: ce motif, c’est la foi. En effet Elizabeth l’accueille avec ces mots: «Bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce que le Seigneur lui a dit » ( Lc 1:45). La foi est le cœur de toute l'histoire de Marie; elle est une croyante, la grande croyante; vous savez - et je le dis - que, dans l'histoire a pesé la violence et l'arrogance, l'orgueil des riches, l'arrogance des orgueilleux. Cependant, Marie croit et proclame que Dieu n’abandonne pas ses enfants, humbles et pauvres, mais les secoure avec miséricorde, avec bonté, renverse les puissants de leurs trônes, disperse les superbes dans la « trame » leurs cœurs. Telle est la foi de notre Mère, telle est la foi de Marie!

Le Cantique de la Vierge nous laisse aussi imaginer la pleine signification de l'histoire de Marie: si la miséricorde du Seigneur est le moteur de l'histoire, alors ne pouvait pas «connaître la corruption du tombeau celle qui portait le Seigneur de la vie» ( Préface ). Tout cela ne concerne pas seulement Marie. Les «grandes choses» effectuées par le Tout-Puissant en elle, nous touchent profondément, nous parlent de notre voyage à travers la vie, nous nous souvenons de l'objectif qui nous attend: la maison du Père. Notre vie, vue à la lumière de Marie élevée au ciel, n’est pas une errance sans but, mais elle est un pèlerinage qui, avec toutes ses incertitudes et ses souffrances, a une destination sûre: la maison de notre Père, qui nous attend avec amour. Il est beau de penser à ceci: nous avons un Père qui nous attend avec amour, et  notre Mère Marie est là et nous attend avec amour.

En attendant, Dieu fait resplendir « pour son peuple, en pèlerinage sur la terre, un signe de consolation et d'espérance certaine» ( ibid. ). Ce signe a un visage, ce signe a un nom: le visage radieux de la Mère du Seigneur, le nom béni de Marie, pleine de grâce, parce qu'elle a cru en la parole du Seigneur: la grande croyante! En tant que membres de l'Église, nous sommes destinés à partager la gloire de notre Mère, parce que, Dieu merci, nous croyons aussi dans le sacrifice du Christ sur la croix et que par le baptême, nous sommes incorporés dans ce mystère de salut.

Aujourd'hui, tous ensemble nous la prions pour que, tandis que les vents contraires soufflent lors de notre voyage sur cette terre, nous nous tournons vers ses yeux miséricordieux, à la recherche du chemin. Montre-nous le but, et après cet exil montre-nous Jésus, le fruit béni de son sein. Et nous disons ensemble: Ô clémente, ô pieuse, ô douce Vierge Marie!

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