Rechercher dans ce blog

mardi 19 mai 2015

Moi, je prie pour eux

Lectures de la messe du jour
1ère lecture : « J’achève ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus » (Ac 20, 17-27)
Evangile : « Père, glorifie ton Fils » (Jn 17, 1-11a)

« Moi, je prie pour eux » ! Qui d’entre nous peut être insensible à la prière du Seigneur, dans un premier temps, et dans un second au fait qu’il l’a fait pour chacun de nous personnellement et qu’il le fait encore, puisqu’il est notre grand-prêtre et intercède continuellement maintenant auprès de notre Père. Autre élément d’importance, le Père l’exauce toujours.  Saint Augustin dans son commentaire sur la dernière partie de notre passage s’arrête d’abord aux deux natures du Seigneur qu’il révèle « Comme en lui, le Dieu et l'homme ne forment qu'une seule personne, nous le voyons homme quand il prie; et nous le voyons Dieu, quand il ne fait qu'un avec celui qu'il prie. »
« Je prie … pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. » Voilà encore une occasion de réconfort, nous sommes au cœur des préoccupations du Père et du Fils… Nous ne sommes pas perdus et isolés dans l’espace ou dans un troupeau impersonnel et immense, mais au centre des préoccupations de Dieu. Comment fait-il pour gérer tout ça ? Cela dépasse tous les superordinateurs.  Immensité infinie et proximité.
« Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi. » Après les deux natures du Christ, Saint Augustin en vient aux relations entre le Père et le Fils et leur égalité, tout en effet, ce n’est pas qu’une partie, donnée en gérance, la création à l’homme par exemple : « Comme les saints appartiennent et au Père et au Fils, c'est la preuve, dit-il, que le Père et le Fils sont égaux, puisqu'ils leur appartiennent également. » Et voilà qu’il introduit le Saint-Esprit : « Tout ce que le Père possède est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il recevra de ce qui est à moi et vous l'annoncera (1) »; Les trois sont là qui s’occupent d’un nombre infini de petits riens, mais dont le Fils a assumé la nature, lui qui siège à la droite du Père.
Parmi ces petits « rien », que le Seigneur a enrichi de ses dons, nous avons notre nouvelle sainte du Carmel Mariam Baouardy, dont voici une prière au Saint-Esprit.



« Esprit Saint, venez, éclairez-moi pour trouver la Source où je dois me désaltérer. Venez, ma Consolation ; venez, ma Joie ; venez, ma Paix, ma Force, ma Lumière. Esprit-Saint, inspirez-moi ; Amour de Dieu, consumez-moi ; au vrai chemin conduisez-moi ; Source de paix, Lumière, venez m’éclairer. J’ai faim, venez me nourrir ; j’ai soif, venez me désaltérer ; je suis aveugle, venez m’enrichir ; je suis ignorante, venez m’instruire. Esprit-Saint, je m’abandonne à Vous… Amen. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire